Par: Marwa Ben Abdennebi
Mirela Lazar, experte roumaine en SIC était parmi les intervenants du colloque organisé par l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information sur les médias publics et les transitions démocratiques organisé quelques jours seulement avant la journée mondiale de la liberté d’expression. En partant de l’expérience des médias roumains après la chute de Ceausescu, DR Lazar donne une lecture des conditions à fournir pour que le paysage médiatique tunisien réussisse sa mutation.
Mirela Lazar considère que l’initiative organisée par l’UNESCO quant à la célébration de la journée mondiale de la presse est une occasion pour encourager les médias tunisiens à travailler pour la démocratie, à assurer leur rôle de catalyseurs dans les relations entre les pouvoirs publics et les citoyens.
Tout comme la Tunisie, les médias roumains ont connu une période transitoire qui a découlé de la chute de Nicolae Ceausescu. A ce sujet, Mirela Lazar suggère que « les journalistes tunisiens devraient définir les repères de leur nouvelle liberté avant l’achèvement de cette période de flou politique sinon ce serait trop tard ». En outre, elle a rapporté qu’il faut assumer l’expérience acquise durant toutes ces années de dictature afin de porter un regard critique sur le passé et en tirer profit.
« Les traces et les archives de l’ère révolue doivent être précieusement conservées car ils font partie de l’histoire. Nous sommes condamnés à vivre avec le passé, même s’il laisse de profondes blessures. L’assumer c’est se donner les meilleures chances de construire un avenir différent» souligne-elle.
Interrogée sur sa vision de la liberté de la presse, Mirela Lazar a indiqué que celle-ci va jusqu’où va le droit de chaque individu de recevoir une information correcte, dans la transparence. Elle signifie « une attitude responsable, respectueuse des droits de l’Homme et des lois ».
En ce qui concerne la régulation des médias, Dr Lazar estime qu’une autorité de régulation peut garantir l’exercice de la liberté de la presse à condition qu’elle soit soustraite aux influences politiques et aux pressions des différents intérêts économiques ou professionnels.
Mirela Lazar, experte roumaine en SIC était parmi les intervenants du colloque organisé par l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information sur les médias publics et les transitions démocratiques organisé quelques jours seulement avant la journée mondiale de la liberté d’expression. En partant de l’expérience des médias roumains après la chute de Ceausescu, DR Lazar donne une lecture des conditions à fournir pour que le paysage médiatique tunisien réussisse sa mutation.
Mirela Lazar considère que l’initiative organisée par l’UNESCO quant à la célébration de la journée mondiale de la presse est une occasion pour encourager les médias tunisiens à travailler pour la démocratie, à assurer leur rôle de catalyseurs dans les relations entre les pouvoirs publics et les citoyens.
Tout comme la Tunisie, les médias roumains ont connu une période transitoire qui a découlé de la chute de Nicolae Ceausescu. A ce sujet, Mirela Lazar suggère que « les journalistes tunisiens devraient définir les repères de leur nouvelle liberté avant l’achèvement de cette période de flou politique sinon ce serait trop tard ». En outre, elle a rapporté qu’il faut assumer l’expérience acquise durant toutes ces années de dictature afin de porter un regard critique sur le passé et en tirer profit.
« Les traces et les archives de l’ère révolue doivent être précieusement conservées car ils font partie de l’histoire. Nous sommes condamnés à vivre avec le passé, même s’il laisse de profondes blessures. L’assumer c’est se donner les meilleures chances de construire un avenir différent» souligne-elle.
Interrogée sur sa vision de la liberté de la presse, Mirela Lazar a indiqué que celle-ci va jusqu’où va le droit de chaque individu de recevoir une information correcte, dans la transparence. Elle signifie « une attitude responsable, respectueuse des droits de l’Homme et des lois ».
En ce qui concerne la régulation des médias, Dr Lazar estime qu’une autorité de régulation peut garantir l’exercice de la liberté de la presse à condition qu’elle soit soustraite aux influences politiques et aux pressions des différents intérêts économiques ou professionnels.
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